LE COIN DES CURIEUX, N ° 60


Depuis Jacques Azaïs et Pierre-André Boudard, fondateurs de la Société archéologique de Béziers en 1834, les érudits biterrois vont s’intéresser à l’étude des langues au point de laisser à la postérité une série de travaux pionniers sur le langage.
Gabriel Azaïs fils de Jacques Azaïs, poursuivra l’œuvre de poète et d’historien de son père.
Après avoir publié le Breviari d’Amor de Matfre Ermengaud, il publie en 1863 le Dictionnaire des idiomes languedociens, étymologique, comparatif et technologique.
Secrétaire perpétuel de la Société archéologique, il sera élu Majoral du Félibrige en 1876 et fait figure de pionnier dans l’étude des langues romanes.
Le romaniste Paul Meyer ainsi que Frédéric Mistral viendront le consulter.
Frédéric Mistral utilisera les travaux de Gabriel Azaïs pour publier son ouvrage majeur : Le Trésor du Félibrige Dictionnaire Provençal-Français qui paraît en 1878.



En savoir plus :
- Jacques Azaïs, « Essai sur la formation et sur le développement du langage des hommes », Bulletin de la Société archéologique de Béziers, 1841.
- Pierre-André Boudard, « Études sur l’alphabet ibérien et sur quelques monnaies autonomes d’Espagne », Bulletin de la Société archéologique de Béziers, 1847.
- Gabriel Azaïs, Dictionnaire des idiomes languedociens. Étymologique, comparatif et technologique, Béziers, Société archéologique, 1863.
- Hommage de la Société Archéologique de Béziers à ses fondateurs, Jacques Azaïs (1778-1856) et Gabriel Azaïs, (1805-1888), Béziers, Société Archéologique 2011 (cahier XXI).