Né à Béziers le 9 août 1778 dans une famille de juristes, Jacques Azaïs renonce à la carrière d’avocat pour se consacrer à l’histoire et à la littérature.

Influencé par le renouveau pour les études historiques porté par Guizot, Mérimée et Michelet, il crée en 1834, avec un groupe de biterrois, la Société archéologique de Béziers sur le modèle de l’ancienne Académie, fondée par Dortous de Mairan en 1723 et éteinte en 1793.

Il est secondé dans cette tâche par André Boudard, bibliothécaire de la ville. L’une de ses premières actions sera la mise en place d’un concours en langue romane et un d’un concours historique qui attirent à Béziers les poètes et érudits de la France entière.

A la fois érudit et poète, historien et philologue, ses écrits sont consacrés à sa patrie natale qu’il fait vivre dans ses poèmes en français et en langue d’oc (poésies biterroises), ou qu’il éclaire par ses recherches savantes (biographie biterroise).

Il meurt à Béziers le 20 octobre 1856. Son buste, réalisé par le sculpteur Injalbert, sera érigé au Plateau des poètes en 1904.