Créée en 1834, anciennement Académie de Béziers fondée en 1723

L’arlésienne était de Béziers

LE COIN DES CURIEUX, N ° 46

 

Un neveu de Frédéric Mistral, vivant au mas du Juge à Maillane était en pension chez des parents à Béziers de 1853 à 1857, pour suivre sa scolarité chez les Frères des Écoles Chrétiennes, s’amouracha de Philippine, fille de Mathieu Cauffopé, propriétaire de deux maisons sur les Allées Paul Riquet.

Les parents du jeune Mistral, hostiles à cette liaison, s’opposèrent au mariage.

Le jeune éconduit, de retour à Maillane, se défenestra le 7 juillet 1862.

Frédéric Mistral très affecté par ce drame, le confia à son ami Alphonse Daudet sans se douter qu’il en ferait le thème d’une nouvelle intitulée l’Arlésienne.

Publiée dans Les Lettres de mon Moulin, en 1869, la pièce sera adaptée pour le théâtre en 1872 sur une musique de Georges Bizet.

L’exploitation de ce fait divers transformé en œuvre littéraire, rencontrera un succès inédit par le fantasme auquel il venait de donner naissance : celui de «la femme qu’on ne voit jamais mais dont on parle toujours…».

L’Arlésienne, pièce de théâtre d’Alphonse Daudet, 1872
L’Arlésienne, pièce de théâtre à l’Odéon, 1885
Allées Paul Riquet à Béziers maison Cauffopé
Fresque mémoire de l’Arlésienne, Béziers, 2015
LE COIN DES CURIEUX, N ° 46

 

Un neveu de Frédéric Mistral, vivant au mas du Juge à Maillane était en pension chez des parents à Béziers de 1853 à 1857, pour suivre sa scolarité chez les Frères des Écoles Chrétiennes, s’amouracha de Philippine, fille de Mathieu Cauffopé, propriétaire de deux maisons sur les Allées Paul Riquet.

Les parents du jeune Mistral, hostiles à cette liaison, s’opposèrent au mariage.

Le jeune éconduit, de retour à Maillane, se défenestra le 7 juillet 1862.

Frédéric Mistral très affecté par ce drame, le confia à son ami Alphonse Daudet sans se douter qu’il en ferait le thème d’une nouvelle intitulée l’Arlésienne.

Publiée dans Les Lettres de mon Moulin, en 1869, la pièce sera adaptée pour le théâtre en 1872 sur une musique de Georges Bizet.

L’exploitation de ce fait divers transformé en œuvre littéraire, rencontrera un succès inédit par le fantasme auquel il venait de donner naissance : celui de «la femme qu’on ne voit jamais mais dont on parle toujours…».

L’Arlésienne, pièce de théâtre d’Alphonse Daudet, 1872
L’Arlésienne, pièce de théâtre à l’Odéon, 1885
Allées Paul Riquet à Béziers maison Cauffopé
Fresque mémoire de l’Arlésienne, Béziers, 2015