L E C O I N D E S CU R I E U X , N ° 48


Connu depuis les premières fouilles de 1621 par Dominique de Bonsi, neveu de l’évêque de Béziers, qui y découvrit un buste de Cupidon en marbre blanc, le site n’a cessé d’être observé au cours des siècles.
Félix Mouret, éminent archéologue de la Société archéologique, étudia le site en 1913. Il nous rappela que Vendres, avait à son origine un accès à la mer, disposait d’un port et d’un phare. Le lieu était aussi renommé pour la qualité de ses huitres déjà très prisées par les gaulois (Ausone).
Depuis le site a dévoilé toute son étendue. Les travaux les plus récentes, menées par Monique Clavel-Lévêque et Ludovic Le Roy, attestent de l’existence d’une somptueuse villa gallo-romaine, qui avait accès à la mer et disposant de thermes. Aujourd’hui, le site est valorisé par le parcours : « autour du Temple de Vénus : Rome entre dunes et garrigues ».


