Jean Guibal Laconquié (1744-1811) arpenteur biterrois issu d’une famille de laboureurs rouergats, passionné par l’œuvre de Riquet, ne cessa d’étudier le moyen d’amener l’eau potable à la ville de Béziers.
Son projet de machine hydraulique sera présenté à l’Académie des sciences qui l’approuvera le 19 mai 1781.
La ville qui comptait alors 25 000 âmes et dont la population ne cessait d’augmenter éprouvait le manque d’eau surtout en été et lors des incendies, « enfin par la malpropreté des rues, radicale et indestructible autrement que par une abondance d’eau ».
Au siècle suivant c’est à l’ingénieur Cordier que l’on doit l’alimentation de Béziers en eau.
En savoir plus
Projet de machine hydraulique par Guibal
Extrait des registres de l’Académie royale des sciences du 19 mai 1781, relevé dans :
Gazette du Commerce, (Paris), 1783-03-08, Extrait p. 149-151
Gazette du Commerce, (Paris), 1783-03-08, Extrait p. 158-159
Gazette du Commerce, (Paris), 1783-03-18, Extrait p. 173-174
Pierre-Marie Alazard, Guibal-Laconquié Jean (1744-1811), Béziers, 1996.
Illustration
L’Orb depuis la cathédrale de Béziers