Pépézuc emprunte son nom au capitaine Pierre Pépézuc qui pendant la Guerre de Cent ans aurait empêché les Anglais d’entrer dans la rue principale.
C’est dans cette rue, devenue depuis rue Française (c.a.d. rue Franche, restée libre), qu’est érigée sa statue.
Personnage tutélaire de la ville de Béziers, certains ont cru découvrir dans sa statue la représentation de l’empereur Auguste.
Mentionnée à cet emplacement dans le Libre de Memorias de Jacme Mascaro en 1348, la statue fait l’objet de vénération de la part des Biterrois dès le XVIIe siècle.
Lors des fêtes annuelles des Caritats elle est alors badigeonnée d’un lait de chaux et participe aux fêtes populaires.
Descendant de son piédestal, le personnage de Pépézuc apparaît sur le théâtre populaire pour exprimer en vers languedociens son opinion sur les événements du jour tandis que les défilés passent à ses pieds, inspiration directe des pièces du Théâtre de Béziers.
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